En écrivant cela, mon âme s'élève, car j'ai vu cette maison dans sa gloire initiale. Lorsque je pense à cette époque, j'ai envie de m'humilier dans la poussière, car je serais prête à donner ma vie pour revoir cette Puissance d'autrefois.
L'Esprit du Seigneur avait touché le cœur du frère Lee à tel point qu'il priait constamment. Il était gardien dans une banque depuis des années, et il racontait comment il allait se cacher dans le sous-sol pour prier.
Un jour, le Seigneur lui donna une vision où il vit deux hommes s'approcher de lui, apparemment Pierre et Jean. Il leur dit qu'il ne dormait pas, mais qu'il priait. Ils le regardèrent, levèrent les bras vers le ciel, se mirent à trembler sous la puissance de Dieu, et à parler en d'autres langues. Il se leva, tremblant lui aussi sous la puissance de Dieu, mais ne sachant pas ce qu'il lui arrivait. En rentrant chez lui, ce soir-là, il dit au Frère Seymour : « Maintenant, je sais ce que ressentent les gens lorsqu'ils reçoivent le Saint-Esprit. » Le Frère Seymour avait expliqué certaines manifestations au groupe.
Cela leur parut trop bizarre, et le Frère Seymour ne parvint pas à leur faire comprendre. Ils devraient le vivre eux-mêmes pour comprendre. Après avoir eu cette vision, sa faim de Dieu fut encore plus sensible à son cœur et sa recherche du baptême toujours plus ardent.
Un soir en rentrant de son travail, il dit au Frère Seymour, « Si vous m'imposez les mains, je recevrai le Baptême », et le Frère de lui répondre : « Non, le Seigneur ne veut pas que j'impose les mains brusquement à quiconque ». Plus tard ce soir-là, il dit au Frère Lee : « Frère, je t'impose les mains au nom de Jésus », et lorsqu'il le toucha, le Frère Lee tomba comme mort sous la puissance. Son épouse eut tellement peur qu'elle s'écria : « Qu'avez-vous fait à mon mari ? »
Quelques minutes après, il se leva et alla s'asseoir sur une chaise. Le Frère Seymour leur dit plus tard que, voyant leur inquiétude, il avait demandé au Seigneur de le relever quoiqu'Il n'ait pas terminé tout ce qu'Il avait à lui donner. Le Frère Lee avait été touché par le Ciel, et il continua jour et nuit à chercher le Seigneur.
Le Frère Seymour leur ayant parlé de la Sœur Farrar, rencontrée au Texas, et qui l'avait éclairé sur Actes 2:4, ils voulurent la rencontrer. Alors, ils rassemblèrent le prix de son voyage et l'invitèrent.
Lorsque le Frère Lee rentra un soir et trouva la Sœur Farrar, il tomba à genoux à ses pieds et dit : « Sœur, si vous m'imposez les mains, je crois que je recevrai mon baptême. » Elle répondit : « Je ne peux pas le faire si je n'en reçois pas l'ordre du Seigneur. »
Plus tard, pendant le dîner, la Sœur Farrar se leva, se dirigea vers le Frère Lee et lui dit : « Le Seigneur me dit de vous imposer les mains, afin que vous receviez le Saint-Esprit ». Elle obéit, et il tomba de sa chaise, comme mort, puis se mit à parler en d'autres langues. La Sœur Lee et son frère furent surpris que les choses se soient passées aussi simplement. Il parla en langues quelques instants, puis se releva.
Ensuite, ils se rendirent tous à la réunion de prière chez les Asbury où ils trouvèrent six personnes déjà agenouillées dans la prière. En rentrant, le Frère Lee leva les mains, pria en langues, et la puissance tomba sur toute cette petite assemblée qui se mit à parler en langues. Cette nouvelle se répandit rapidement.
Ils prièrent ainsi pendant trois jours et trois nuits. Les gens venaient de partout. Dès le lendemain matin, il était impossible de s'approcher de la maison. Dès que les gens y pénétrèrent, ils tombèrent sous la Puissance, et la ville tout entière fut secouée. Ils prièrent avec une telle force que les fondements mêmes de la maison furent ébranlés, mais il n'y eut aucun blessé. Pendant ces trois jours, beaucoup furent baptisés, même parmi les curieux. Les malades furent guéris, les pêcheurs sauvés.
Puis, ils se mirent à la recherche d'un autre lieu de rencontre et trouvèrent une ancienne église méthodiste, délabrée et abandonnée depuis des années, dans la rue Azusa. Il semble que ce lieu était en attente, car c'est là que commença le grand réveil mondial où des centaines, des milliers vinrent des quatre coins du monde. Cette réunion dura trois ans, nuit et jour sans interruption.
En écrivant cela, mon âme s'élève, car j'ai vu cette maison dans sa gloire initiale, et lorsque je pense à cette époque, j'ai envie de m'humilier dans la poussière, car je serais prête à donner ma vie pour revoir cette Puissance d'autrefois.
Je sens que c'est maintenant le temps du renouvellement pour les Saints. Ce qui se passa dans Azusa Street représentait et représente toujours « le bon combat de la foi ». Le Seigneur veut que nous nous unissions tous afin d'être vivifiés comme autrefois par l'Esprit dans la Puissance, afin de mieux œuvrer pour le Seigneur dans ces temps de la fin.
Le tumulte de cette grande visitation de l'Esprit m'attira, moi qui avais toujours été une pharmacie ambulante à cause de problèmes de poumon et du cancer. En me voyant, ils me dirent : « Mon enfant, Dieu va te guérir. » À cette époque-là, quand on disait que Dieu guérirait, Dieu guérissait.
Cela fait trente-trois ans que je ne suis jamais retournée chez un médecin et que je ne prends plus de médicaments. Dieu soit loué ! Le Seigneur m'a sauvée et m'a permis de poursuivre mon chemin dans la joie. Voilà ce que j'ai vu et entendu. J'aurai encore beaucoup de choses à dire la prochaine fois sur l'œuvre merveilleuse de la Puissance de Dieu parmi le peuple.
Extrait d'un article par « Mother Cotton » dans le « Message de la foi » d'avril 1939.
Ce réveil fut accompagné par des signes et des prodiges.
Les dons du Saint-Esprit furent redonnés à l'Église. Les gens furent remplis du Saint-Esprit ; ils parlèrent en langues et prophétisèrent. Les signes et les prodiges étaient manifestes.
Pendant ce réveil, Joël 2:28 et Actes 2:17 commencèrent à s'accomplir puissamment alors que Dieu mettait Son onction sur Ses filles pour qu'elles prêchent l'Évangile. Quelques-unes d'entre elles, dont Maria Woodworth-Etter, prêchaient déjà avec les signes accompagnant la prédication, dès les années 1880. Toutefois, maintenant le Seigneur en appelait bien d'autres, et les hommes qui autrefois s'y seraient opposés, virent leurs sœurs d'un autre œil. Ils ne les voyaient plus comme des femmes qui, à cause de leur sexe, devaient être interdites de prêcher, mais comme des vases remplis par le Saint-Esprit et envoyés de Dieu pour faire déborder sur autrui ce qu'elles avaient reçu, que ce soit au moyen de la prédication, de la prophétie, de l'enseignement ou du témoignage, car maintenant le Saint-Esprit était répandu sur toute chair. Les hommes et les femmes, tous étaient appelés à annoncer les oracles de Dieu.
L'église qui interdit à la femme de prêcher est une église rétrograde, et celle qui interdit sa chaire aux filles de Sion est dans l'ignorance.
Le réveil restituera ce qu'ont mangé les vers, et les femmes se tiendront auprès de leurs frères pour les aider à rentrer la moisson.