Une enquête Ipsos a dressé un portrait lugubre de la jeunesse d’aujourd’hui. Selon l’étude, ils seraient égoïstes (63 %), paresseux (53 %), et intolérants (53 %). On est en droit de se poser la question : qui sont les modèles de nos jeunes ?
Nous réalisons à quel point une société va bien, par ses héros. Il y a quelques années, nos héros étaient des personnes en quête de justice avec de hautes valeurs morales. Aujourd’hui, les héros de notre société sont choisis à cause de leur succès éphémère (une chanson souvent immorale), ou leur approche de la vie « baba-cool ». Nos héros ne meurent plus héroïquement comme autrefois… Triste est de constater que c’est plutôt d’overdose.
Nous vivons dans une vague d’immoralité dans laquelle chacun a sa propre « vérité ». Nous ne savons plus dire ce qui est bien ou ce qui est mal.
Alors, parce qu’il n’existe plus d’idéal, le méchant n’est plus le méchant. Aux yeux d’une grande majorité, le méchant devient même le bon à défendre.
Ce qui se passe actuellement, c’est ce qui s’est passé à l’époque de Jésus. Les pharisiens ont crucifié Jésus et relâché Barrabas. Ce choix était le choix du peuple, non la voix de Dieu, comme certains le prétendaient.
Sans repères, la société marche vers le chaos.
Chaque jour, de nouvelles façons de faire le mal apparaissent ; chaque jour, le mal entre dans nos maisons. Que ce soit par une sexualité de plus en plus dépravée et pratiquée de plus en plus tôt, ou par la violence, ou encore par des mots vulgaires ou le manque de respect aux autorités, le mal s’infiltre sournoisement.
Nous devons réviser nos concepts.
L'immoralité prévaut ; par conséquent la banalité envahit les médias entraînant des répercussions dans les choix de notre gouvernement.
Comment pourrions-nous percevoir la corruption, si notre propre cœur est corrompu ? Comment pourrions-nous avoir un meilleur pays, si nous-mêmes ne sommes pas prêts à devenir une meilleure personne ?
Beaucoup d’entre nous ne pensent plus et préférent se laisser porter par le vent de la vie.
Cependant, soyons vigilants, car le vent ne souffle pas toujours où il est bon d’aller ! Ajuster nos voiles pour garder le cap devient nécessaire. Se remettre en question et réfléchir sur la vie, sur nos valeurs et nos choix, est ce que nous pouvons faire de mieux, pour nous-mêmes , mais également pour la génération future.
Si nous ne devenons pas les héros de nos enfants, quelqu’un prendra cette place tant prisée. Ne soyons plus étonnés de lire dans les statistiques que les enfants sont de plus en plus violents et nombrilistes aujourd’hui, qu’ils ne l’étaient autrefois, car finalement, ils ne sont que le reflet de ceux qui les dirigent !
L’avenir est devant nous, et il n’est jamais trop tard pour bien faire. Prenons la responsabilité de devenir meilleurs afin que nos enfants assoiffés d’actes héroïques puissent avoir la liberté de choisir ce qui est bon, agréable et parfait.