Les Français travaillent plus de la moitié de l'année pour l'État.



Suite à la crise financière de 2008, les gouvernements européens ont procédé à une hausse des impôts, mais certains d'entre eux ont fait marche arrière durant les dernières années.

En un an, 15 pays de l'UE ont continué à augmenter les charges sociales pesant sur les travailleurs, lorsque 9 d'entre eux choisissaient de les diminuer.
 Aujourd'hui, la France est le second pays européen, derrière la Belgique, en terme d'imposition sur les salaires : plus de 57% de prélèvements obligatoires.

Bien que le salarié français soit l'un des mieux payés au niveau européen, il est aussi l'un des plus fiscalisé ; ses charges sociales sont à elles seules supérieures à son pouvoir d'achat...
La fiscalité française n'a d'égal dans le monde, avec ses 4 000 articles de lois.

À titre d'exemple, plus de 80 impôts ont été créés durant les dernières années, générant 60 milliards d'euros de recettes ; et pourtant, les citoyens n'en voient pas les résultats.

Aujourd'hui en Europe, ce sont les pays du Nord qui sont les mieux classés. Et pourtant il y a encore quelques années, la Suède se trouvait dans la même situation que la France, avec un déficit sans cesse grandissant, un climat social détérioré (la France est d'ailleurs classée 8e au sein de l'Union européenne par l'ONU en terme de développement humain).

Ce pays a donc mis en place des mesures, portant notamment sur une diminution de l'imposition des entreprises, la privatisation de services publics, et une diminution du nombre de fonctionnaires, afin de devenir l'exemple qu'il est aujourd'hui.


02-09-20141118 Economie Travail
Tags :  Impôts, Travail