Les défis nous font grandir



En tant qu'église et partie du corps de Christ, nous aurons beaucoup de défis à relever. De temps en temps, le Seigneur va nous proposer des défis qui ne seront pas, humainement, très accessibles, qui relèveront de l'impossible et qui engageront des efforts de notre part. Cependant, c'est ce genre de défis qui nous fera avancer dans la vie.

1. Vous pouvez en être certain, vous aurez des défis

Le défi de Dieu à Adam : fait des choses que tu n'as jamais faites. Nomme les animaux et cultive la terre

Lorsque Dieu a créé l'homme, Il lui a tout de suite donné des défis. Il a appelé Adam et lui a dit : nomme les animaux et cultive la terre. Vous pouvez penser que ce n'était rien d'extraordinaire, mais pour quelqu'un qui venait de débarquer et qui ne connaissait pas grand-chose, nommer quelques milliers d'espèces d'animaux et cultiver des pommes de terre représentait sûrement un grand défi.

Cependant, la réponse affirmative à ce défi a augmenté les capacités d'Adam et l'a propulsé vers une nouvelle dimension.

Un défi appelé Goliath

La Bible contient de nombreux récits de défis que des hommes et des femmes de foi ont dû relever. Cependant, l'un des plus célèbres défis a été celui que David a dû relever contre un adversaire qui semblait « impossible » à battre. Le plus important n'est pas la dimension ou la nature de votre défi, mais la qualité de foi qui est dans votre cœur. David était un homme habitué aux défis, et à chaque fois qu'un nouveau défi se présentait, il était déjà fortifié par les précédents. Tandis que l'ensemble du peuple d'Israël avait les genoux tremblants et ne voulait pas relever le défi appelé Goliath, c'est sans peur que David l'a affronté. Son désir de relever ce défi lui a valu une promotion, l'élevant de simple berger à chef d'armée, et il gagna ainsi toute la reconnaissance du peuple d'Israël.

Le défi de Jésus à Philippe : donnez-leur à manger

Un jour, Jésus prêchait à une multitude. Il prêchait depuis déjà un long moment et comme l'heure avançait, on L'informa que les gens n'avaient rien à manger. Jésus, Se tournant vers Philippe, lui dit : « Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger ? » Il disait cela pour l'éprouver, sachant ce qu'Il allait faire. Philippe lui répondit : « Les pains qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu ». (Jean 6:5-7). Jésus était en train de proposer un défi à Philippe, mais ce dernier, au lieu de le relever, Lui a répondu dans la logique du raisonnement humain, au lieu de faire confiance à la puissance de Dieu. Jésus avait déjà dit à Ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Mais ils répondirent : « Nous n'avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple » (Luc 9:13).

Philippe, en répondant au défi par la logique, perdit à l'instant même l'occasion d'assister à un miracle de la part de Dieu et d'expérimenter la bénédiction et la croissance qu'Adam et David avaient expérimentées.

Une personne de foi a besoin de défis

Nés de nouveau et sans défis dans notre vie, nous tombons dans la routine, la monotonie et la tiédeur. Nous avons constamment besoin de nouveaux défis pour le développement de notre foi. Cependant, l'homme naturel n'aime pas les défis parce qu'ils dérangent et peuvent parfois être inconfortables. Ces défis arrivent souvent à l'improviste, contre notre gré, cependant ils sont là pour notre bien. Du fait de notre éducation, nous tendons à ne pas aimer les imprévus. Par conséquent, le Seigneur est parfois obligé d'agir ainsi pour nous « forcer » à aller plus loin et à accomplir de plus grandes choses. La Bible dit que « ceux qui connaissent le Seigneur feront des exploits ».

 

2. Dieu nous prépare à nos défis

Sans être préparés pour relever des défis nous échouerons

Beaucoup veulent se lancer dans les affaires sans préparation et échouent. La Bible encourage la liberté et la libre initiative, mais il faut comprendre qu'en toutes choses il y a des règles. Un satellite hors orbite n'est pas « libre » ; il est simplement en route pour une collision avec un élément plus grand que lui. La liberté n'est pas possible sans l'ordre, sans règles et autorité. Une personne qui veut faire les choses à sa manière, sans dépendre de personne, sans préparation ou sans mentors est une personne destinée à l'échec et qui risque la collision. Ce n'est même plus une question de ce qu'elle arrivera à accomplir ou pas, mais de combien de temps elle survivra avant d'entrer en collision avec un camion « TIR » et se faire écraser...

Suite à certains messages, quelques personnes viennent me voir et me disent qu'elles ont décidé de se lancer dans les affaires. Malheureusement, la plupart d'entre elles le font poussées par l'enthousiasme qu'elles ont ressenti après avoir entendu le message, mais ces personnes ne sont quasiment pas préparées pour relever un tel défi. Sans préparation on est voué à l'échec. J'essaie alors très gentiment de les avertir concernant le défi à relever. Cela sonne très bien d'avoir sa propre affaire, mais sait-on comment décrocher des clients et des contrats ? Possédons-nous des notions de marketing, de publicité pour nous aider à conquérir des marchés ? Sommes-nous habitués à diriger du per­sonnel, à organiser le travail, à gérer des conflits, à développer des capacités et à mener une équipe conquérante et combattante ? Ou possédons-nous quelques notions d'administration, pour nous permettre de remplir les déclarations aux différentes administrations, pour la mise à jour de la « paperasse », etc. ? Beaucoup de gens échouent lorsqu'ils se lancent dans les affaires parce qu'ils manquent de préparation, ne serait-ce qu'au niveau émotionnel. Alors tout le poids de la responsabilité tombe sur ceux qui n'ont pas de grandes notions au sujet de ce que sont la responsabilité et la stabilité, et ils commencent à disjoncter. Les préoccupations et l'angoisse les accablent. Comme ils n'ont pas le savoir-faire, ils deviennent stressés, n'ont plus de temps pour le Seigneur, pour leurs familles et dans beaucoup de cas, ce n'est pas simplement l'affaire coule : ils coulent eux aussi.

La préparation est importante pour le succès

Dieu a progressivement préparé David à relever ses défis.

Avant de le placer devant Goliath, Dieu l'avait fait rencontrer un lion et un ours qui étaient, selon Lui ... un peu plus « gérables »... (parfois le Seigneur a un grand sens de l'humour). David dit encore : « L'Éternel, qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. » (I Samuel 17:37). Avant de vous attaquer à votre Goliath, commencez d'abord par confronter votre lion ou votre ours : la préparation.

 

3. Dans cette préparation, pour remporter des défis, il est essentiel qu’on acquière une mentalité de gagneur

Mentalité de conquérant

Pour être une personne prête à relever et à remporter des défis, vous devez acquérir une mentalité de conquérant. Sans cette mentalité, vous n'aurez pas la volonté de relever des défis, et vous camperez toujours autour de la médiocrité.

Beaucoup de gens face aux défis se découragent, deviennent inertes, passifs et immobiles, et les refusent. Ils ignorent que relever les défis et les remporter est la clef pour aller plus loin. La Bible ne parle pas de croyants accommodés et installés dans leur zone de confort, mais de personnes qui étaient toujours prêtes à conquérir du terrain pour le Royaume de Dieu. Le vrai peuple de Dieu est un peuple conquérant qui a compris que sans défis, il n'y a pas de victoires. Caleb avait une mentalité de conquérant, et il a fini par atteindre ce que les autres n'ont pas atteint, par obtenir ce que les autres n'ont pas obtenu. Il ne s'est pas installé à l'ombre d'un bananier, en attendant qu'une banane sans peau lui tombe dans la bouche, de préférence déjà mâchée et prête à être avalée, mais au contraire il avait la hargne des défis et des conquêtes.

Mentalité de combattant

Sans cette mentalité, nous allons laisser tomber dès la première difficulté. Dieu ne nous a jamais promis que les défis seront remportés instantanément et sans combat. Plus la chose en vaut la peine et plus il faut se battre. Nous devons apprendre à nous battre pour ce que nous croyons, pour ce que nous poursuivons. Il y a toujours un prix à payer. En 1924, deux alpinistes faisaient partie d'une expédition qui était partie conquérir le mont Everest. Autant que l'on sache, ils n'ont jamais atteint le sommet et ils ne sont jamais revenus. Quelque part sur cette gigantesque montagne, ils furent vaincus par les éléments naturels et moururent. Après l'échec de l'expédition, le reste du groupe rentra à la maison. S'adressant à un meeting à Londres, l'un de ceux qui sont retournés décrivit l'aventure infortunée. Il se tourna alors vers une immense photographie du Mont Everest, affichée sur le mur derrière lui. « Everest, s'écria-t-il, nous avons essayé de te conquérir une première fois, mais tu nous a vaincus. Nous avons essayé de te conquérir une seconde fois, mais de nouveau tu étais trop grand pour nous. Mais, Everest, je veux que tu saches que nous allons te conquérir, parce que tu ne peux pas croître davantage, mais nous, nous le pouvons ! »

Mentalité de marathonien, de persévérance

Vaincre nos défis n'est pas une question de minutes mais d'années. Courir deux minutes c'est facile, et tous peuvent le faire. Courir cinq minutes c'est faisable, et la plupart peuvent le faire. Courir dix minutes c'est plus difficile, et tous ne peuvent pas le faire. Courir deux heures, c'est très difficile, et il n'y a que les champions qui peuvent le faire. Nous sommes un peuple de champions et la Bible nous dit de courir de telle façon à remporter la médaille.

Seuls ceux qui persévèrent arrivent au bout. Les autres sont des touristes déguisés en champions. Nos défis peuvent parfois prendre du temps à être conquis, mais ceux qui ont la mentalité adéquate savent que le défi est gagné lorsqu'il est atteint indépendamment du temps nécessaire. L'important pour eux, c'est d'arriver au résultat escompté. Il y avait une publicité à la télévision d'un lapin jouet qui ramait, ramait et ramait. Tandis que tous les autres s'arrêtaient de ramer, lui il continuait inlassablement. Le secret ? Il avait des piles plus résistantes que celles des autres. Lorsque nous nous appuyons sur Dieu, nous courons sans nous lasser, nous marchons sans nous fatiguer : « Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. » (Ésaïe 40:29-31).

 

4. Soyons prêts à relever tous les défis que Dieu placera devant nous !

En tant qu'église et partie du corps de Christ, nous aurons beaucoup de défis à relever. De temps en temps, le Seigneur va nous proposer des défis qui ne seront pas, humainement, très accessibles, qui relèveront de l'impossible et qui engageront des efforts de notre part. Cependant, c'est ce genre de défis qui nous fera avancer dans la vie.

Dieu opère ainsi afin de nous faire travailler notre muscle de la foi. La foi est un muscle, et les muscles ne grandissent pas sans qu'on leur fasse faire de l'exercice. Notre foi ne grandira pas si elle n'est pas mise à l'épreuve, mais une fois qu'elle l'est et que nous faisons ce qu'il faut pour triompher, elle se développera. En tout cas, nous n'aurons pas besoin de craindre quoi que ce soit parce que la Bible dit que la foi triomphe du monde. L'équation est simple : « foi mise en action équivaut à triomphe en gestation ».

Cela veut dire que lorsque nous sommes face à un défi qui requiert notre foi, si nous la mettons en action, elle nous fera triompher.

Le Seigneur nous prépare à relever nos défis. La Bible et l'église sont vraiment une grande école pour cela.


23-09-201423671

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